La Borne milliaire.


     Il n'y a pas encore très longtemps, cette colonne, était appelée dévotement "la Sainte-Pierre". Des pouvoirs de guérison lui étaient attribués.
     A l'origine elle était conservée dans la chapelle de Saint-Martin des Champs. Lors de la démolition de la Chapelle, pour des raisons de vétusté, elle a été déménagée dans l'église paroissiale où elle continua d'être honorée.

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     En fait c'est un des rares et précieux souvenirs de la domination romaine dans la contrée. Cette colonne est une borne milliaire qui indiquait la distance de Badéra (le Baziège d'alors, dernière étape avant Toulouse) à Tolosa : XV mille pas.
      Selon une inscription, elle aurait été érigée sous GALERIUS VALERIUS MAXIMIANUS, César en 292 de notre ère à Rome, puis empereur en l'an 305.
     La tradition chrétienne locale veut qu'un jeune prosélyte, après avoir été lié à sa base, y fut martyrisé et mis à mort, par haine du Christ.
     Nombreux furent les malades, particulièrement les rhumatismants, qui vinrent ou envoyèrent appliquer des linges pour soulager leurs maux. Aujourd'hui, cette dévotion est encore suivie par quelques fidèles.



Les chapiteaux de l'ancien portail.


     Avant l'aménagement de la place Jeanne d'Arc, fin du XIX° siècle et le percement des entrées actuelles, on accédait à l'intérieur de l'église par un passage sous l'ancienne Mairie qui donnait sur le portail de l'église, là où actuellement se trouve la Borne milliaire.
     Cette entrée a été murée et l'ensemble des colonnettes et berceaux de voûtes reculés à l'entrée de l'actuelle chapelle, ce qui fait qu'on ne les voit pas si on ne pénètre pas dans la dite chapelle. Beaucoup de Baziègeois les ignorent encore
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     Sur le premier chapiteau, on distingue un homme serrant contre lui une forme plutôt rectangulaire. Ce serait le symbole de l'usurier. A sa gauche, un animal à longue queue touffue semble lui sauter à la gorge.
     Sur la gauche, un corps de chimère (corps de chèvre, tête de lion) avec une partie de la tête, sur le saillant du chapiteau qui appartient aussi à un autre animal ailé à longue queue enroulée.
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       Le deuxième chapiteau est formé sur son saillant par une belle tête de lion (symbolisant le Christ). A droite, on devine une présence humaine.
     Le saillant du troisième chapiteau, paraît représenter un personnage accroupi, penché vers l'avant et serrant (ou donnant naissance), tout contre lui, dans ses bras une tête d'apparence monstrueuse..


Les grandes orgues.


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     Les orgues actuelles sont le résultat de l'évolution et la modification d'un premier instrument de 1840, reconstruit en 1897, révisé en 1954 et complètement remanié en 1994.
     Il a été remis en mécanique directe comme à l'origine. Il compte 17 jeux.
     Tous les morceaux pour orgue peuvent y être interprétés : musique classique, romantique et contemporaine.
 

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