Jalons XX° siècle.
La deuxième guerre mondiale à Baziège
        L’armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français de Philippe Pétain afin de mettre fin aux hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l'Allemagne le 3 septembre 1939, marquées notamment par la bataille de France déclenchée le 10 mai 1940.

        Le 14 juillet 1940, une grande cérémonie, en présence des armées, se déroule au Monument aux Morts de Baziège. On peut dire, sans exagérer, que toute la population est satisfaite de la fin des hostilités, et que Pétain, grand vainqueur de Verdun en 14-18 est considéré comme "le sauveur de la Patrie."

        A la suite du débarquement américain en Afrique française du Nord le 8 novembre 1942, les Allemands occupent la zone libre le 11 novembre 1942.

        Nous n'entrerons pas dans le jugement du comportement des uns et des autres durant cette triste période ; nous signalerons quand même l'héroïsme de Raymond Terrenq, fils d'un pharmacien de Baziège

        Pendant la guerre, il était professeur à Sarlat, en Dordogne, où il va, avec ses élèves entrer dans la résistance.

        Il sera maire de Baziège de 1945 à 1959.          + voir biographie

        Nous ne possédons que peu de documents sur cette période si ce n'est la photo d'un panzer dans la Grand Rue prise, avec quelques risques, soit par Jean Laconde ou le fils de Mme Rumeau, l'épicière.
Le photographe a quand même fait preuve d'inconscience quand on voit encore sur quelques façades de la Grand Rue des traces et des impacts de balles dûs aux Allemands qui n'hésitaient pas à tirer pour quelque raison que ce soit.





        Sur le mur de Halle aux étalagistes à gauche, deux affiches s'offrent à la vue des passants : j'en ai retrouvé une qui est apparue en 1942 et met en garde les populations contre le terrorisme stalinien...

        La deuxième affiche est indéchiffrable étant donné la qualité de la photo.

        Début 1944, une compagnie de chars de la division Das Reich a stationné quelque temps sur le foirail avant d'aller commettre des atrocités en Limousin (Oradour-sur-Glane)



        Le 20 août 1944, après le débarquement allié en Provence, les armées allemandes quittent Toulouse. Jean Odol, qui était jeune à cette époque, est témoin d'un fait unique qu'il nous raconte. (article paru dans la Dépêche du Midi 5 mai 1995).
        A l'époque et longtemps après les rumeurs les plus folles et les plus invraisemblables ont couru sur ce convoi anéanti.