Retour Essor au XIX° siècle
Le commerce et l'artisanat.

     Les marchés hebdomadaires du samedi n'auraient pas été parmi les " mieux pourvus du département " et attiré un monde considérable s'ils n'avaient été complètés par un commerce et un artisanat locaux des plus dynamiques.
     On dénombre vers 1880 :

5 boulangers
6 épiciers merciers
5 bouchers
3 meuniers
2 serruriers
6 charpentiers et maçons
3 plâtriers
3 ferblantiers
1 lampiste
5 cordonniers
1 marchand de bois
4 maréchaux et forgerons
2 tisserands
3 tailleurs
4 limonadiers
2 grainetiers
1 cloutier
1 briquetier
1 tonnelier
1 modiste
2 marchands drapiers
2 négociants en grains
5 jardiniers
5 menuisiers
4 aubergistes
3 lingères
1 pêcheur de sable
3 chiffonniers
2 négociants en fourrage
2 pharmacies
2 charrons
3 sabotiers
1 quincaillier
2 perruquiers
2 marchands de vin
2 fabricants de chaises
1 bourrelier-sellier
1 horloger
2 fabricants de jougs
1 fabricante de coiffes.

      Souvent, les artisans étaient aussi de petits propriétaires ou inversement des propriétaires exerçaient un petit artisanat (sabotiers, fabricants de jougs...). Le produit des récoltes ou des objets façonnés leur permettait de mieux vivre.


  • Magasin Armengaud - sellerie.
  • Avenue de Toulouse ou de l'Hers -Halle aux grains à gauche, café à droite
  • Avenue de la Mairie (l'ancienne) Café à droite - Entrée église à gauche.
  • Boucherie, côté Auta.
  • Boucherie Izard, en face la Halle aux grains
  • Grand café
  • Magasin Epargne. - La fillette serait M.E. Esparbié
  • Maison Villèle en face de la Halle aux Grains.
  • Grand Rue, côté Auta
  • Grand Rue, côté Auta. La boulangerie Cazalbou, devenue en 1922, l'Epargne
  • Grand Rue, en face la Halle aux grains
  • Grand Rue, à gauche entrée église.
  • Grand Rue, côté Halle aux grains
  • Au fond Halle aux grains - à droite épicerie Massot et son perroquet As pagat !
  • Grand Rue, côté Auta - 1903
  • Grand Rue, côté Auta -première voiture
     " Il est un commerce qui mérite une mention toute particulière : celui de la boucherie : cinq bouchers fournisseurs pour la localité et les communes voisines qu'ils desservent en viande estimée et recherchée. Deux d'entre eux se font surtout remarquer par l'étalage de leur belle marchandise".
      On pourra se faire une idée exacte de l'importance de ces boucheries par l'examen des chiffres annuels ci-dessous: nombre de bêtes abattues :
boeufs, 336; vaches, 165; veaux, 520;
moutons, 270; agneaux, 300; porcs, 200.

     Mais une telle activité n'a pas été sans poser de graves problèmes à la commune. Les tueries (abattoirs non organisés,) sont sources de nuisances qui sont dénoncées par les différents conseils municipaux. On se plaint aussi que la la viande soit aussi chère qu'à Toulouse alors que les frais des bouchers sont bien moindre (aucune taxe municipale n'est prélevée).
     Quelques bouchers peu scrupuleux abattent des bêtes douteuses dont la viande rend malade les consommateurs.
     En 1866, une commission nommée afin d'enquêter sur les tueries pense que " l'oeil de la police ne pénêtre pas assez souvent dans ces lieux d'abattage qui ne présentent que trop fréquemment, par la négligence et l'incurie des industriels de cette profession, que l'aspect dégoûtant de véritables charniers. Ainsi les suifs et les cuirs et autres détritus de toute nature ne peuvent que corrompre l'air par leurs émanations délétères et malfaisantes. "
     " Les épidémies passées, les plans ont été mis de côté et oubliés."
     Le seul moyen d'éviter les nuisances serait de construire un abattoir.
Plusieurs plans ont été faits à l'époque des épidémies (le premier date de 1821, le dernier de 1854).
     Un grand nombre de rapports ont été rédigés par les docteurs et médecins chargés de visiter les établissements insalubres.
     Mais ce n'est que bien plus tard, dans les années vingt, que cet abattoir sera installé au Moulin, chemin des Romains. Il fonctionnera jusqu'aux années 1970, date à laquelle il sera fermé, ne répondant plus aux normes sanitaires.
Sellerie Armengaud
La magasin-Atelier Armengaud, sellerie, sommiers