La vie communale à Baziège 1800-1848.

De Bonaparte à Louis-Philippe.



Auteur : Pierre FABRE
Date de parution : juillet 2018


La vie communale à Baziège de 1800 à 1848.
 Après avoir analysé les effets de la Révolution à Baziège et la grande mutation de la commune au tournant du siècle, avant la grande dépression de 14-18, il restait à découvrir la période, du Consulat à la Révolution de 1848, qui englobait le Premier Empire et les restaurations qui suivirent y compris la Monarchie de Juillet. Sans oublier les réussites que nous devons à l’Empire comme le Code Civil, le Cadastre, l’administration préfectorale, pour les plus connues, mais sans occulter le million de soldats morts ou disparus dans les conflits innombrables qui ont ensanglanté l’Europe au cours de ce Premier Empire, nous avons voulu essayer d’établir le ressenti et les répercussions, sur le village, des conscriptions annuelles, puis des décès aux armées. C’est ainsi que nous avons étudié la démographie baziègeoise de 1803 à 1822. Bien vite, cette étude ne pouvait se comprendre que si on se plongeait dans la vie communale décryptée au travers des délibérations des Conseils municipaux. D’autre part, les registres d’Etat Civil s’ils nous renseignent sur les naissances, les mariages validés par les témoins et les décès, ne sont pas sans intérêts quant aux professions exercées par les personnes citées dans les actes de ces registres.
 Ainsi, au sortir de l’insurrection royaliste de l’An VII, le village va perdre sa suprématie cantonale qu’il va essayer de contrecarrer par une intense activité économique due à ses commerces, ses artisans, ses marchés hebdomadaires et ses foires. Le Premier Empire ne va pas susciter de grands élans de popularité. Si le hobereau local participe aux affaires communales, en tant que maire, durant les deux restaurations, il ne va pas faire l’unanimité autour de lui et sera renvoyé dans son château de Lastours après les Trois glorieuses parisiennes de 1830 qui vont annoncer une Monarchie de Juillet, boudée dès le début par un clergé local peu orléaniste.
 En documents annexes nous avons inclus la transcription des registres d’Etat Civil pour la période étudiée dans le chapitre sur la démographie de 1803 à 1822. Y sont aussi évoqués deux grandes figures baziégeoises de cette période (Antoine Estadens et l’abbé Guyon), une exécution capitale, la vie difficile des maîtres valets et le statut sur les Écoles primaires élémentaires communales, suite de la loi Guizot.

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