L'invention d'un baziégeois terrasse les U boats allemands (1915- 1918)




   En cette année de célébration du centenaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, on a rendu hommage aux trop nombreux soldats tombés au champ d'honneur, souvent inutilement par l'incurie de généraux peu soucieux des pertes en hommes. Ce début de guerre était une guerre du XIX° siècle, alors que se préparait déjà celle du XX° siècle, dans les usines et les arsenaux. L'innovation technologique française fut une des composantes matérielles essentielles de la victoire de 1918 :







- Le canon de 75, sans recul pouvait tirer 15 coups à la minute sans être repositionné. Les autres canons ne disposant pas de ce dispositif anti-recul devaient être remis dans la bonne direction après chaque coup. Ces canons de 75, accompagnés de caissons garnis d'obus avaient des difficultés à être réapprovisionnés à temps tellement la cadence de leurs tirs était rapide. Le système anti-recul fut installé plus tard sur des canons plus puissants et de plus longue portée.











- Les chars. Après les essais désastreux, en 1916, des premiers chars d'assaut anglais : trop lents, peu maniables, trop lourds, cible idéale pour les adversaires, l'idée fut abandonnée jusqu'à ce que … Louis Renault conçoive un char léger avec à bord deux soldats : un conducteur et un tireur dans une tourelle pouvant pivoter à 360° munie soit d'un canon ou d'une mitraillette. Rapidement et judicieusement utilisés, ils vont faire la différence sur les champs de bataille. Des escadrons américains vont les utiliser et les apprécier à tel point qu'à la fin de la guerre, les usines Renaut vont continuer à en fabriquer pour en équiper les armées américaines et européennes. Les américains vont les modifier, les améliorer et en 1944, ils nous reviendront sous la forme de chars Shermans et autres…












- Les avions. Parmi les avions fabriqués en France, le dernier des Salmson, en 1918, vole à 192 km/h, équipé du puissant moteur Salmson 9Za (9 cylindres), de 260 ch. Fabriqué à Toulouse par Latécoère, c'est la terreur de l'aviation allemande qui n'est plus maître du ciel. Plus tard, il sera un des meilleurs avions de l'Aéropostale.














- La guerre maritime. La marine allemande avec ses fameux sous-marins U boat était un véritable fléau pour les alliés. Rien ne pouvait les atteindre tant qu'ils étaient sous l'eau : les obus tirés par des croiseurs ou autres ricochaient sur l'eau. Bien sûr les marines alliées cherchaient des solutions pour contrer l'efficacité de ces sous-marins et c'est là qu'interviennent les découvertes d'un tout jeune lieutenant de vaisseau à Toulon, originaire de Baziège, Paul Guiraud.



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